Morbihan énergies s’appuie sur les logiciels libres et ses propres ressources humaines en matière d’informatique. Une démarche récompensée par un prix au niveau national : territoire numérique libre.
On peut travailler efficacement sur son ordinateur avec des logiciels libres. C’est-à-dire des solutions en libre circulation que l’on peut adapter à ses besoins, même de manière très sécurisée. A condition d’avoir les compétences adéquates.
L’Adullact s’est créée en 2002 à cette fin. Cette Association des développeurs et des utilisateurs de logiciels libres pour les administrations et les collectivités territoriales s’est engagée dans la défense de ce qu’elle estime être un « patrimoine ». Elle incite les administrations territoriales à faire le choix d’utiliser des logiciels libres pour mener leurs missions de service public. L’Adullact a créé pour cela un label « Territoire numérique libre », doté de cinq niveaux.
Niveau 4 sur 5
Le palmarès 2018 a été dévoilé le 6 novembre 2018 à Bordeaux, à l’occasion de la convention Open Source de B Boost organisée par le pôle Aquinetic. Morbihan énergies a décroché le label 4 sur une échelle de 5. En passant du niveau 3 (obtenu en 2017) à 4, notre syndicat se trouve dans cette catégorie aux côtés des collectivités d’ampleur comme Paris, Rennes, Angoulême, la Gironde, ce qui vient récompenser sa démarche d’ouverture des données publiques. Et c’est le seul candidat à améliorer son niveau depuis 2017.
80 % Linux
Morbihan énergies est engagé depuis 2007 dans la voie du zéro papier et de la numérisation en continuant à se donner en interne les compétences en ressources humaines. Ainsi son portail de gestion des données entre ses services, les collectivités et les entreprises prestataires est en technologie open source. « Nous privilégions le développement des logiciels libres et nos serveurs sont à 80 % sur Linux, ce qui est assez rare », indique David Bigoin, chef du service informatique.