Siège

Morbihan Énergies a mené un projet pilote : concevoir un bâtiment capable à la fois de s’effacer, notamment en période de forte demande, mais aussi de réinjecter l’énergie renouvelable qu’il produit ou soutire du réseau et stocke dans son système de batteries. Son nom : Kergrid, contraction de « ker », centre en breton, et « grid », réseau intelligent.

Site expérimental

Unique en son genre, le siège de Morbihan Énergies est un prototype de “smart building”, éco-conçu et intégrateur de la mobilité décarbonée.

Expérimental à plusieurs titres, Kergrid, qui réunit les dernières innovations notamment dans le cadre d’un partenariat initial avec Schneider Electric :

  • Gère les flux d’énergie entre le réseau de distribution, la production locale (photovoltaïque, éolienne), le stockage sur batteries, la recharge des véhicules électriques et bien entendu les charges du bâtiment. 
  • Déclenche les mécanismes d’autoconsommation, de stockage ou de revente de l’électricité. 
  • Intègre un outil de gestion technique du bâtiment (GTB) pour la supervision et le contrôle de l’éclairage, du chauffage, de la climatisation et de la ventilation, outil qui permet des délestages de charges.

Siège de Morbihan Énergies

Valider une solution rentable et reproductible

Ce premier smart grid réalisé à l’échelle d’un bâtiment tertiaire est conçu pour fonctionner en harmonie avec le réseau : ni isolé ni dépendant mais parfaitement complémentaire. 

L’objectif est d’en faire un modèle rentable et reproductible.

Dans l’esprit du “Pacte électrique breton” (fondé sur trois piliers : la maîtrise de la demande en électricité, le déploiement massif des énergies renouvelables et la sécurisation de l’approvisionnement), Kergrid contribue à l’autonomie énergétique en Bretagne. Le bâtiment a d’ailleurs remporté le Trophée Smart Awards 2013 catégorie Smart Home/Building.

Un site dédié aux mobilités décarbonées

Le projet Kergrid est également dédié aux mobilités décarbonées avec sa station d’hydrogène vert – une des premières en France -, ses 20 points de recharge électrique, parmi lesquels deux en V2G (Vehicle to grid) conçus pour des voitures pouvant restituer leur trop plein de charge dans le réseau.

Il est au cœur d’une boucle électrique locale grâce à un tracker photovoltaïque dont la production irrigue en électricité une salle de sports et des habitations voisines. Cette boucle s’inscrit dans le cadre du programme Partag’élec d’autoconsommation collective porté par Morbihan Énergies au niveau départemental et financé dans le cadre d’un programme FEDER.